7 IDÉES REÇUES SUR L’ÉNERGIE SOLAIRE
1. Il n’y pas assez de soleil en Suisse pour le photovoltaïque !
En réalité, la Suisse a une position intermédiaire en comparaison mondiale. En termes d’ensoleillement, nous ne sommes pas à plaindre avec 1100 kWh/m2 d’irrandiance solaire.
Il est vrai que le solaire est sujet à d’importantes variations saisonnières, mais n’oublions pas que les panneaux photovoltaïques offrent un potentiel de production d’électricité toute l’année, même par ciel couvert.
Selon notre expérience à la SEFA, les panneaux installés produisent en moyenne 200 kWh/m2, grâce au rendement moyen de près de 20% dont bénéficie cette technologie en constante amélioration. L’énergie ainsi produite est suffisante pour couvrir les besoins en électricité d’un ménage moyennant l’utilisation d’une surface de toit modérée.
Grâce à son apport énergétique, le solaire constitue un des piliers de la stratégie énergétique 2050 de la Confédération et reste une composante essentielle de la transition menée dans notre région. Le photovoltaïque est incontournable pour viser, à terme, notre indépendance en énergie.
2. Les panneaux photovoltaïques consomment plus d’énergie qu’ils n’en produisent
Le calcul du retour énergétique est directement associé au concept de l’énergie grise, l’énergie consommée pendant l’ensemble du cycle de vie de l’installation : de l’extraction des matériaux pour produire les différents composants jusqu’à leurs recyclages en fin de vie.
Selon la provenance et la technologie des modules, il faut compter entre 1 et 4 ans pour amortir l’énergie grise d’un panneau photovoltaïque, alors que sa durée de vie est de 30 à 40 ans.
Les installations photovoltaïques profitent ainsi d’un retour énergétique extrêmement favorable qui leur permettent de fournir de l’électricité renouvelable bien au-delà de leur période d’amortissement énergétique.
3. Les panneaux photovoltaïques ne sont pas écologiques
Les panneaux photovoltaïques bénéficient d’un bilan carbone compris entre 40 et 90 g d’équivalent CO2 par kWh (EnergyScope.ch, Centre de l’énergie de l’EPFL), suivant leur lieu de fabrication et l’énergie utilisée, notamment pour le raffinage du silicium.
Ce bilan, qui ne cesse de s’améliorer avec les années, s’inscrit ainsi bien en dessous de celui du mix électrique consommé actuellement en Suisse (181,5 g éq. CO2).
Ainsi, bien que leur bilan CO2 soit pour l’instant légèrement supérieur à celui de l’hydraulique ou de l’éolien, chaque panneau photovoltaïque installé permet de réduire l’empreinte carbone de l’électricité que nous consommons en Suisse et dans notre région.
Le solaire photovoltaïque, dont le potentiel actuel est encore largement sous-exploité, s’inscrit comme une technologie essentielle pour réussir la transition écologique régionale, combler la progressive sortie du nucléaire et accompagner l’essor de la mobilité électrique.
4. On ne peut pas recycler les panneaux photovoltaïques
En Suisse, les panneaux photovoltaïques sont recyclés à près de 95%. Cet excellent résultat est obtenu grâce au recyclage aisé du verre (issu de la silice), qui représente entre 70 et 90% du poids des modules.
Par ailleurs, les principaux métaux présents dans les modules, que sont l’aluminium (environ 7%) et le cuivre (1%), sont également recyclés.
Enfin, la fraction résiduelle, composée principalement de plastiques, est pour l’instant valorisée thermiquement dans les centrales d’incinération.
On peut encore noter que de nombreuses entreprises se spécialisent dans le recyclage de panneaux photovoltaïques, à l’image de PV Cycle par exemple et que, dans tous les cas, vous pouvez demander à votre installateur de se charger des formalités pour le recyclage de votre installation.
5. Les panneaux photovoltaïques comportent des terres rares
Dans certaines technologies photovoltaïques, dites en « couches minces », minoritaires sur le marché, et non distribuées par la SEFA, on trouve des quantités limitées de sélénium, de cadmium, de gallium ou d’indium. La plupart de ces substances se trouvent par exemple également dans les smartphones et les ordinateurs.
Malgré leurs dénominations proches des terres rares, ces éléments n’appartiennent aucunement à cette classe de métaux décriée pour son impact écologique. Il n’en demeure cependant pas moins que certaines composantes peuvent, en cas de mauvaise manipulation, potentiellement comporter des risques pour l’environnement.
Il est donc important de confier la pose des panneaux photovoltaïques à des professionnels pour assurer la sécurité de l’installation.
6. Le solaire photovoltaïque est trop cher en SUISSE
Pour donner un ordre de grandeur, une installation clé en main qui produirait 4000 kWh annuel (consommation électrique d’un ménage moyen) coûterait entre CHF 10’000 et 12’000.- y compris l’installation, sans prendre en compte les subventions et les déductions fiscales qui réduisent la facture.
Les subventions représentent 25 à 30% du prix de l’installation, lui-même 100% déductible au niveau fiscal. En général, une installation est amortie en 8 à 12 ans. Ensuite, l’électricité que vous produisez devient « gratuite », sans compter le plaisir d’utiliser une énergie 100% renouvelable et produite localement.
Nous recommandons de choisir un prestataire qui sera à votre écoute afin de bien dimensionner votre installation selon vos besoins et afin d’amortir votre investissement au rythme souhaité.
6. Les panneaux solaires risquent d’abimer mon toit ou de réduire la valeur de ma maison
En réalité, c’est tout le contraire : les panneaux solaires font partie de la valeur de la maison car ils contribuent à la réduction des charges. Un argument en cas de vente !
Quant aux risques de dégradation du toit, ils sont très limités du fait d’une installation très peu invasive. Si le prestataire fait bien son travail, le toit sera même en meilleur état qu’avant a pose des panneaux. D’où l’importance de choisir un prestataire de qualité.
Enfin, avec le temps, l’offre en matière d’esthétique s’est considérablement élargie, en termes de textures, de matières ou d’anti-reflets. De nombreux choix sont possibles, que ce soit avec des panneaux « apposés » ou en architecture intégrée. Les tuiles solaires sont également une option de plus en plus courue qui donne du cachet au bâtiment.
7. La durée de vie des panneaux photovoltaïques n’est pas certifiée
Comme pour une voiture ou une télévision, aucune durée de vie n’est certifiée. Cependant, selon les panneaux solaires choisis, une garantie fabricant de 10 à 25 ans est accordée. Et cela ne signifie pas qu’il faut remplacer l’installation après cette période, simplement que des rendements minimaux ne sont plus garantis.
Selon les expériences de ces dernières années, la durée de vie des panneaux photovoltaïques est de 30 à 40 ans. Peut-être plus, mais nous n’avons pas encore assez de recul et la technologie est en constante amélioration. Il est par contre primordial d’assurer la pose par des experts et de choisir une entreprise qui pourra vous accompagner sur la durée.
Si après cette lecture, vous avez encore des doutes ou des questions à propos des panneaux photovoltaïques et de l’énergie solaire, n’hésitez pas à nous contacter !
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